L’une d’entre elles, Halima Ali Maiyanga, a pu contacter sa famille par téléphone.
Le 14 avril 2014, 234 lycéennes avaient été enlevées à Chibok par les militants de Boko Haram. Ce drame avait indigné le monde entier, qui s’était alors mobilisé pour leur libération sous le #BringBackOurGirls. Plus d’une centaine d’entre elles sont toujours portées disparues. Mais parmi elles, plusieurs viennent de réussir à s’échapper des militants de Boko Haram jeudi dernier.
Our prayers are with the missing Nigerian girls and their families. It's time to #BringBackOurGirls. -mo pic.twitter.com/glDKDotJRt
— First Lady- Archived (@FLOTUS44) May 7, 2014
Les jeunes filles auraient profité d’une offensive de l’armée nigériane dans la forêt de Sambisa, une base de Boko Haram située dans l’État de Borno.
Halima Ali Maiyanga est l’une d’entre elles. Aujourd’hui âgée de 22 ans, elle a passé un tiers de sa vie en captivité. Elle a pu appeler son père, Ali Maiyanga. Il raconte :
« Elle m’a demandé : est-ce que c’est mon papa ? C’est mon papa ? Et elle a commencé à pleurer. Les pleurs étaient nombreux et je ne pouvais pas très bien l’entendre. Je pleurais aussi. Je ne m’attendais plus à avoir de ses nouvelles. Toute la famille est si heureuse. Notre maison est pleine de gens qui se réjouissent avec nous. »
Son frère, Muhammad Maiyanga, poursuit :
« Halima était en larmes. Elle nous a dit qu’elle était avec l’armée et qu’elle avait besoin de quelques vêtements parce qu’elle n’avait rien. Nous ne pensions plus la revoir. »
Le nombre de jeunes filles qui ont parvenu à s’échapper n’est pour le moment pas connu.
M.C.
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